Ainsi, l'atmosphère est demeurée idyllique à Cayo Coco : vous vous sentirez à l'autre bout du monde. Jadis, les îles étaient tout à fait désertes, mais au début des années 1990, le gouvernement cubain a pris la décision d'en faire une destination vacances. Les Cubains qui vivent à proximité et qui travaillent pour les hôtels vous feront goûter à la culture locale.
Culture
Cuba est depuis longtemps le carrefour des cultures africaine et espagnole. Le meilleur exemple de cette fusion culturelle est la salsa, une danse née sur cette île des Caraïbes, mais désormais répandue et pratiquée dans le monde entier. Vous verrez des couples danser la salsa dans presque toutes les boîtes de nuit et discothèques de Cayo Coco et Cayo Guillermo, souvent d'ailleurs sous l'influence des résidants de la ville voisine de Moròn.
Ceux qui préfèrent danser seuls forment une ligne pour la salsa suelta ou le casino ruedo, deux variantes de la danse qui peuvent se pratiquer seul et qui empruntent parfois des mouvements du hip-hop, du jazz et de la rumba. Dans la variante avec partenaire (la plus courante), on peut voir les danseurs tourner, changer de direction et se déhancher abondamment. Leur rythme est effréné, le tempo de la musique pouvant atteindre 250 battements par minute.
Côté alimentation, on retrouve dans la plupart des hôtels de Cayo Coco et de Cayo Guillermo des restaurants offrant la cuisine cubaine traditionnelle, soit un mélange des traditions culinaires d'Espagne, d'Afrique et des Caraïbes. Ce sont d'excellents endroits où découvrir la nourriture locale, la même que cuisinent les résidants des villes voisines.
La plupart des fruits et des légumes de Cuba sont biologiques et le porc est la viande la plus présente. Assurez-vous de goûter le congri (un savoureux plat traditionnel cubain composé d'un mélange de riz blanc et de fèves rouges ou noires), le plantain frit et le rôti de porc traditionnel de Cuba, sans oublier la papaye sucrée pour le dessert.
L'île de Cuba est riche d'une très longue histoire, mais sa culture a été grandement influencée par la révolution de 1959. Après le renversement du gouvernement de Fulgencio Batista, en effet, le pays a été plongé pendant plus de cinquante ans dans un régime communiste, pour la majeure partie sous le règne de Fidel Castro. En 2008, le chef d'état a remis officiellement les rênes du pouvoir à son frère cadet, Raúl.
La révolution cubaine et l'embargo commercial des États-Unis qui l'a suivie ont entraîné l'absence quasi-totale de marques américaines à Cuba. Conduire dans ce pays, c'est un peu comme retourner dans le temps. Vous remarquerez surtout qu'il est pratiquement impossible d'y trouver des Ford et des Chrysler, ou en tous cas des modèles construits après 1961. D'ailleurs, à Cuba, les propriétaires de voiture ont gardé en état de marche bon nombre de modèles classiques américains, en faisant bien attention à leur moteur et en allant jusqu'à créer leurs propres pièces pour les réparer.
L'industrie du tabac demeure l'une des plus vastes du pays, tout comme les cigares sont l'un de ses plus importants produits d'exportation. D'ailleurs, les rouleurs de cigares cubains, ou torcedores, exercent une fonction des plus respectées dans leur pays et sont reconnus comme les plus talentueux du monde par les grands amateurs de cigares des quatre coins du globe. Bien que certains cigares soient fabriqués à la machine, bien d'autres, y compris ceux de l'usine de Ciego de Ávila, sont encore roulés à la main à l'aide de techniques traditionnelles.