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Faits saillants du conflit de travail sans précédent entre WestJet et l’AMFA

Par WestJet | | 6 min. de lecture
De l’entente de principe à la grève — un échéancier

Mis à jour : 29 juin 2024 à 9 h (HR)

En cette longue fin de semaine de juillet, il est prévu que nous transportions plus de 250 000 invités sur une période s’échelonnant sur 4 jours. La décision d’AMFA de déclencher une grève avec comme intention de perturber les voyages au cours de la longue fin de semaine de la fête du Canada est catastrophique pour nos employés, nos invités et les communautés que nous desservons.

Le fait de forcer une grève pendant l’une des fins de semaine les plus occupées de l’année ne peut être interprété que comme une tentative délibérée de causer des perturbations massives en réponse aux directives du ministre du Travail pour un arbitrage définitif et exécutoire menant à un premier contrat avec l’AMFA.   

De l’entente de principe à la grève — un échéancier

  • Le 5 mai, WestJet et l’AMFA concluent une entente de principe; l’AMFA signe un contrat qui recommande à ses membres de ratifier, à l’unanimité, l’entente de principe.
  • Le 12 juin, les résultats de la ratification sont annoncés, avec plus de 97 % des membres admissibles votant contre l’entente de principe. Compte tenu de la quasi-unanimité de ce vote, nous ne pouvons que conclure que le syndicat n’a pas agi de bonne foi lorsqu’il a présenté cette entente aux membres. 
  • Le 17 juin, afin d’éviter les perturbations des opérations de l’été et réalisant que le processus de négociation s’était effondré, WestJet dépose une demande officielle au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) et au ministre du Travail afin qu’ils interviennent en vertu du Code canadien du travail et qu’ils amènent WestJet et l’AMFA en arbitrage pour une première convention collective. Cette mesure permettrait à un tiers impartial d’établir une convention collective qui aurait force exécutoire pour les deux parties.
  • Le 17 juin, suite à la demande de WestJet au CCRI, l’AMFA émet un préavis de grève.
  • Le 19 juin, l’AMFA s’engage avec le CCRI et WestJet : si WestJet accepte de négocier, ils retirent leur préavis de grève; après avoir répondu aux demandes de renseignements du CCRI, les 2 parties prévoient 4 jours de négociations, soit les 25 et 26 juin et les 2 et 3 juillet
  • Le 25 juin, après moins d’une journée complète de négociations, l’AMFA émet un second préavis de grève entrant en vigueur le vendredi 28 juin, premier jour de la longue fin de semaine de la fête du Canada.
  • Le 26 juin, WestJet commence à annuler des vols en préparation de la menace de grève
  • Le 27 juin, le ministre du Travail impose au (CCRI) d’aider WestJet à l’aide d’un arbitrage définitif et exécutoire devant mener à un premier contrat avec AMFA.
  • Le 28 juin, l’AMFA déclenche une grève malgré l’ordre d’arbitrage du ministre 

L’offre rejetée

En vertu de l’entente proposée, les mécaniciens chargés de l’entretien des avions de WestJet auraient été les mieux payés du pays, avec une augmentation salariale de 12,5 % au cours de la première année suivant l’entente, pour arriver à un total de 23 % d’augmentation au terme de l’entente. 

De plus, l’entente devait :

  • protéger les conditions de conciliation vie-travail qui sont déjà exceptionnelles d’après les critères de comparaison de l’industrie;
  • assurer un solide engagement envers la sécurité d’emploi;
  • attirer des professionnels hautement qualifiés au sein de l’équipe des opérations techniques de WestJet, afin de garantir des ressources adéquates pour l’avenir.

Contenu supplémentaire  

  • En se basant sur les T4 de 2023, nos AMEs gagnent en moyenne 109 000 $, alors que les mieux payés gagnent entre 150 000 $ et 170 000 $, ce qui représente deux fois le salaire moyen annuel au Canada.

 

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