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Retour en arrière : comment WestJet a changé l’industrie du transport aérien au Canada

WestJet
Par WestJet | | 1 min. de lecture
Alexis von Hoensbroech et Clive Beddoe, fondateur de WestJet, discutent ensemble des 28 ans passés à offrir aux Canadiens des options meilleures et abordables pour voyager.

Imaginez : nous sommes le 29 février 1996 et le vol inaugural de WestJet entre Calgary et Vancouver est sur le point de décoller. À cette époque, le Canada ne comptait que deux compagnies aériennes traditionnelles, le premier téléphone pliable de Motorola ne pouvait pas afficher de carte d’embarquement et le transport aérien était inaccessible au Canadien moyen.

Et voici qu’arrive sur le marché WestJet, une jeune compagnie aérienne et une solution à bas coût au Canada : trois avions, cinq destinations et 220 WestJetters dirigés par le premier directeur général et cofondateur Clive Beddoe.

« Au milieu des années 1990, un vol aller simple entre Calgary et Vancouver coûtait plus de 700 $, environ 1 300 $ en dollars d’aujourd’hui. Les voyages en avion n’étaient pas abordables et nous savions qu’il devait y avoir une meilleure solution, a déclaré M. Beddoe. Pour commencer, nous avons déterminé que la concurrence était les services d’autobus et nous avons réalisé que si nous pouvions offrir des tarifs équivalents à ceux des longs trajets en autobus, nous pourrions vraiment amener une toute nouvelle base de consommateurs à prendre l’avion. »

  

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Il y a sept années bissextiles, la création d’une compagnie aérienne commerciale à bas prix était une idée folle, mais M. Beddoe, les fondateurs de WestJet et les premiers investisseurs y croyaient. Cette idée a permis de créer des emplois pour plus de 40 000 Canadiens et d’offrir du transport aérien à plus de 350 000 000 millions de passagers, vers plus de 120 destinations, dans 26 pays.

« Aujourd’hui, la mission de WestJet est la même que celle de 1996 : nous avons démocratisé le transport aérien au Canada et, de ce fait, augmenté le nombre de Canadiens voyageant par avion de plus de 50 % », a déclaré M. von Hoensbroech. L’accessibilité financière étant au cœur de nos préoccupations, nous sommes à même d’offrir des tarifs plus bas et de meilleures options afin de répondre aux besoins d’un plus grand nombre de passagers. » 

Sous sa direction actuelle, WestJet a annoncé l’année dernière le renouvellement de sa stratégie visant à ajouter des options tarifaires ultra-abordables à chacun de ses avions, en tant que pilier clé motivant l’intégration réussie de son ancien transporteur à très bas prix (TATBP), Swoop, ainsi que l’intégration en cours de Sunwing Airlines, qui devrait être terminée plus tard cette année. 

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« À mesure que notre stratégie de croissance se concrétisera, nous proposerons un portefeuille diversifié de services à bord, allant de tarifs très bas pour accommoder les clients soucieux des prix jusqu’à une expérience de vol de qualité supérieure à bord de chaque appareil de notre flotte, qui compte 180 appareils et ne cesse de croître, poursuit M. von Hoensbroech. Nous avons actuellement plus d’un million de tarifs de base de moins de 150 $ offerts à la vente. »   

Face aux récents défis de l’industrie, l’histoire de WestJet et son engagement inébranlable envers l’amélioration de l’industrie du transport aérien du Canada n’ont jamais été aussi importants.

« Les WestJetters ont traversé des périodes incroyablement difficiles, démontrant à maintes reprises leur détermination face à l’adversité, notamment lors de la fermeture volontaire de la compagnie aérienne à ses débuts, a poursuivi M. Beddoe. Nous avons respecté les règles, et nous nous sommes débrouillés seuls pour garantir la survie de la compagnie aérienne. Au Canada, il n’y a jamais eu, et il n’y a toujours pas, un seul jour où voler soit considéré comme acquis. »

Plus récemment, WestJet a démontré une résilience toujours aussi forte étant l’une des seules compagnies aériennes d’envergure mondiale à ne pas avoir accepté de prêts gouvernementaux ni émis de fonds propres ou de dettes de quelque nature que ce soit pendant la pandémie de la COVID-19.

D’un point de vue économique et géographique, l’exploitation d’une compagnie aérienne au Canada se heurte aujourd’hui aux mêmes obstacles qu’en 1996. Le climat froid, les vastes étendues, le faible nombre d’habitants, la concurrence et les frais élevés font partie des défis qui constituent le contexte particulier de l’aviation au Canada.  

« S’il est vrai que le choix d’une compagnie aérienne repose sur ses bas prix, plus de 60 000 passagers par jour nous font confiance pour leur fournir un service fiable et abordable, 365 jours par année, poursuit M. von Hoensbroech. Dans une industrie hautement réglementée au Canada, il n’y a pas de raccourcis vers le succès. Nous sommes incroyablement fiers de l’héritage de WestJet. »

Extraits de la conversation au coin du feu entre Clive et Alexis au campus de WestJet le 29 février 2024

Alexis : Pouvez-vous nous en dire plus sur la fermeture volontaire et sur les changements qu’elle a entraînés pour WestJet?

Clive : Immobiliser les vols pour des doutes en matière de sécurité était une décision difficile, mais nous ne voulions pas laisser le gouvernement nous forcer à fermer. En tant que jeune entreprise, nous devions nous débrouiller seuls. Autrement, nous aurions été condamnés. L’attitude positive de nos employés pendant cette période était impressionnante, ce que je continue de constater aujourd’hui. WestJet n’a jamais eu besoin d’aide et j’en suis très fier. 

 

À plat, mais pas hors jeu – extrait d’article

Alexis : Comment la réalité de WestJet se compare-t-elle à votre vision de ce qui était possible il y a près de 30 ans?

Aujourd’hui, WestJet est bien plus puissante, brillante et compétente par rapport aux premiers jours. C’est en grande partie grâce à Onex, qui dispose d’un énorme pouvoir économique, d’une grande influence et de conseils, qui nous a dotés des outils nécessaires pour soutenir notre culture et maintenir notre promesse aux Canadiens face à l’adversité. 

Alexis : Est-il vrai que vous aviez l’habitude de laisser les passagers faire des courses de papier hygiénique pendant les vols?

Clive : [Rires] C’est ce qui nous différencie, nous nous amusons. Il n’y avait pas de téléviseurs, d’Internet ou de films dans l’avion, alors nous avons trouvé des façons de nous amuser et de nouer des liens avec les passagers. Cette convivialité et cette hospitalité sont désormais notre marque de commerce et c’est grâce à nos gens et à notre plaisir.

Alexis : Avez-vous des conseils pour nous tous?

Clive : La fierté précède la chute; restez humble

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